Jean-Claude Goll-Perrier nous a brutalement quittés le 15 septembre dernier.
Rencontré aux « Entretiens d’Auxerre » dont il était un participant fidèle, il s’est ensuite tout naturellement dirigé vers notre Cercle dont il est devenu membre en 2005-2006.
C’est avec consternation et tristesse que nous avons appris cette nouvelle.
Nous savions que c’était un esprit curieux, s’interrogeant sans cesse, toujours en proie au doute. Nous connaissions son goût pour les activités intellectuelles et culturelles, notamment pour l’Histoire et la philosophie, mais aussi pour la musique. La retraite venue – hormis le Cercle – il avait repris le chemin de l’Université et fréquentait assidûment nombre de colloques abordant des sujets de société. Informaticien de formation, il continuait à s’intéresser à l’évolution des sciences et des techniques. Mais Jean-Claude avait d’autres passions et d’autres engagements où s’exprimaient d’autres facettes de sa personnalité. L’alpinisme d’abord, en haute et très haute montagne (les Alpes, mais aussi les Andes au Pérou). Surmonter la difficulté, se dépasser, se confronter aux éléments, relié aux autres par la corde qui sécurise sans enchaîner – voilà ce qu’il recherchait.
À Colombes, où il a toujours résidé, il crée une association qui propose des activités culturelles : « Les riverains de Colombes ».
Son ami nous dit : « Jean-Claude s’en est allé sur un chemin de montagne sans fin. Il ne serait pas étonnant que cette idée d’aller jusqu’au bout du sentier lui plaise. Il gardera, n’en doutons pas, un bon souvenir de la terre et des Hommes. »
Ce texte reprend pour partie des éléments communiqués par son ami d’enfance et compagnon de cordée, Gilbert Quevillard.