La géopolitique internationale devient plus complexe et les équilibres socio-économiques du monde se recomposent : sur cette toile de fond, la Méditerranée passionne et inquiète. Elle est l’ancien cœur du Monde, où des civilisations brillantes ont vu le jour. Ses paysages, ses richesses culturelles, les sagas historiques qu’elles a portées attirent chaque année 300 millions de personnes, soit plus du tiers des touristes internationaux. Cette Méditerranée inquiète aussi, car toutes les tensions du monde s’y concentrent. Miroir grossissant d’une mondialisation sous tensions, elle polarise l’attention des puissances, des jeux de pouvoir, des médias…
Les grandes dynamiques à l’œuvre
Des dynamiques à la fois exogènes et endogènes au Bassin dessinent le panorama stratégique de la zone.
1. La complexité croissante de la mondialisation
Dans un Monde interdépendant, scindé entre ceux qui profitent et ceux qui souffrent de la mondialisation, les pays méditerranéens subissent cette dernière plus qu’ils ne la définissent et l’impulsent.
Au Nord, l’Italie vit sur un héritage compliqué, la France se pense encore comme une grande puissance, l’Espagne prend une revanche sur l’histoire en bénéficiant d’une conjoncture favorable.
Les PSEM (Pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée) sont pour leur part victimes des distorsions provoquées par la mondialisation, avec pour corollaires immédiats une aggravation des inégalités, et aussi une conscience accrue des problèmes. Une information largement diffusée ajoute à des frustrations aux causes multiples d’un monde arabe méditerranéen marqué par les replis identitaires.
2. Le développement de la multipolarité: vers une régionalisation de la mondialisation
Aux cotés de la Triade (USA, Europe, Japon), de nouveaux acteurs internationaux (Chine, Inde, Brésil) montent en puissance ; la Russie est de retour, et demain l’Indonésie et le Mexique émergeront. Il faut aussi acter la perte d’influence américaine : la gestion des affaires du monde sera sans doute beaucoup moins américano-centrée et son agenda de moins en moins dicté par Washington .
Cette transformation des équilibres stratégiques s’accompagne de la montée de pôles structurants aux interconnections nombreuses. Un monde polycentrique se dessine avec des macro-régions aux économies inégales qui se développeront pour mutualiser leurs forces, peser sur l’échiquier géoéconomique international et éviter les collisions brutales Nord-Sud.
2. Les mutations socio-démographiques.
Vitalité démographique du Sud contre géronto-croissance européenne : constat est juste mais incomplet. Si, à chaque nouvel Européen correspondent en effet dix nouveaux habitants dans les PSEM, chez ces derniers la transition démographique se fait aussi très rapidement.
Au Nord, le nombre croissant de seniors et l’érosion de la population active pèseront de plus en plus sur la cohésion sociale en liant plusieurs dossiers (régimes de retraite, immigrations qualifiées…). Au Sud, les structures familiales évoluent avec l’alphabétisation, la baisse de la fécondité, le recul de l’endogamie, l’érosion de l’autorité paternelle… Les sociétés s’urbanisent à marche forcée, les femmes accèdent à plus d’autonomie dans un contexte sociétal mouvant. Au Maghreb, ces dynamiques s’accompagnent d’un vieillissement des populations : la part des jeunes de moins de 20 ans est de plus en plus réduite, et la progression de l’âge moyen des individus y est plus rapide que n’importe où sur la planète. A l’horizon 2020, les structures socio-démographiques seront métamorphosées par rapport aux années 1990 : besoins, attentes, potentialités, forces et lignes de faille seront radicalement nouvelles.
3. Le mal-développement, faute de gouvernance
Les faiblesses socio-économiques du Sud sont connues. Mesurés par le PIB/hab, les écarts de richesse avec le Nord s’aggravent depuis 1995. Les disparités économiques sont considérables : la France, l’Italie et l’Espagne assurent ensemble 80% du PIB global de la Méditerranée.
Le mal-développement des PSEM explique en partie la situation. Encouragées par les institutions financières internationales, les ajustements macro-économiques n’ont pas propulsé la croissance à la hauteur nécessaire. Diverses rentes (pétrolière, géostratégique) ont largement contribué à durcir les blocages internes.
A l’horizon 2020, le défi de l’emploi des jeunes reste central. Des jeunes actifs nombreux, urbains et diplômés pour la plupart, ne trouveront pas de travail malgré l’embellie conjoncturelle. Alors que les solidarités familiales s’effritent, des activités de survie dans des activités informelles ne seront pas à la hauteur des besoins.
Émigration et excès d’épargne: les PSEM sont globalement exportateurs de facteurs de production. La capacité d’entraînement endogène de la croissance est réduite : le travail et le capital ne parviennent pas à se combiner dynamiquement et ont tendance à s’expatrier. Le goulet d’étranglement tient au blocage d’États sans stratégie autonome de développement, le système bloquant de nouveaux acteurs dynamiques, tels les jeunes créateurs d’entreprises…
Face à un chômage massif et durable des jeunes, la transition économique soulève des défis majeurs. Au plan interne, un modèle redistributif a longtemps prévalu : un autre modèle de croissance s’impose, à baser sur la recherche de productivité. Il doit s’accompagner d’un nouveau contrat social offrant à tous de meilleures perspectives. Au plan externe, l’insertion dans les échanges mondiaux s’impose avec un décloisonnement au niveau de la région et une diversification des partenaires commerciaux non européens.
Les blocages sur cette voie mêlent la résistance des élites publiques et privées, leur « capture » de l’Etat (qui empêche toute prise en compte du long terme), le poids des traditions, une confiance entre acteurs très réduite, un statut précaire du savoirs et de la circulation de l’information…
4. La détérioration de l’environnement
La Méditerranée est une des zones les plus vulnérables. Les ressources en eau, inégalement réparties, se raréfient et des tensions géopolitiques complexes (Proche-Orient, Égypte) sont en perspective. La pollution marine est inquiétante (rejets des eaux urbaines usées, trafic maritime intense, bétonnage du littoral…). Les terres arables diminuent. Le dérèglement climatique se lit dans l’amplification des phénomènes météorologiques extrêmes (sécheresses, inondations, vagues de froid brutales). Le bassin méditerranéen sera l’une des régions les plus sévèrement touchées : conséquences économiques et politiques, tensions sociales, réfugiés écologiques… Autres domaines de préoccupations : la dégradation de la biodiversité et de la nature (impacts sur le tourisme), les incendies de forêt, la désertification de certains territoires ruraux… Les économies régionales, le bien-être des populations, l’attractivité de la zone… en paient le prix. L’énergie, enfin, pose aussi des défis environnementaux (corridor pétrolier, sécurité des approvisionnements, promotion des énergies renouvelables, émissions de CO2…). En bref, la dimension écologique devrait être de plus en plus présente dans chacun des dossiers de la coopération euro-méditerranéenne. Il en va d’un développement humain qui, sinon, serait fortement compromis dans la région.
5. Les fractures émergentes
Au-delà des cassures connues, trois fractures souvent sous-estimées pèsent sur la situation. Tout d’abord, le clivage s’aggrave entre zones urbaines littorales et espaces ruraux intérieurs : la marginalisation des campagnes suit l’ouverture aux échanges d’un cordon littoral qui court d’Agadir à Istanboul. Le credo libéral privilégiant les échanges et l’arrimage extérieurs, la contribution des arrière-pays au développement général tend à être négligée.
La seconde fracture est technologique et cognitive, avec les écarts d’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Internet demeure sévèrement contrôlé au Sud. Cela s’ajoute aux inégalités qui perdurent en matière d’éducation et de circulation des idées. Sur ce point, depuis dix ans, un indicateur supplémentaire des écarts de développement Nord-Sud a d’ailleurs été ajouté à la batterie des indicateurs établis.
Un troisième élément est le fossé qui s’élargit entre « mondialisés » et « marginalisés » : présente ailleurs, cette face cachée de la fracture sociale trouve en Méditerranée tout son écho. Les premiers, nettement moins nombreux, sont stables familialement, insérés professionnellement et tissent des réseaux relationnels actifs. Ils participent aux dynamiques liées à la mondialisation. Ce sont des élites modernes qui s’expriment diversement (politique, pouvoir d’achat, prise de parole, engagements, actions militantes). Au cœur des mutations, confiants et maîtrisant leur destin, ils sont les architectes de leur futur. À l’autre extrémité de la société, ceux qui décrochent de la mondialisation sont de loin les plus nombreux : ils en sont les spectateurs grâce aux paraboles, et les victimes (précarisation, paupérisation, inflation). Coupés des sphères décisionnelles et des lieux modernes de la socialisation, ils ne s’expriment pas (incapacité physique ou intellectuelle), ne s’expriment plus (dépolitisation, individualisme, perte des repères) ou, à l’inverse, s’orientent vers des contestations violentes (montée des radicalismes politiques et religieux).
6. Le renforcement ou l’apparition d’acteurs extra-méditerranéens
Sans être au coeur de la mondialisation, la Méditerranée suscite des convoitises. Les États-Unis sont très présents et renforcent leur influence à travers des coopérations économiques et sécuritaires. D’autres acteurs montent en puissance : la Chine (raisons commerciales et énergétiques), la Russie (questions géopolitiques), l’Inde (positionnement stratégique futur), le Brésil (enjeux agro-alimentaires et solidarité Sud-Sud)… Egalement importants, des acteurs non-étatiques divers ont un impact sociétal lourd : chaînes satellitaires arabes du Golfe (Al-Jazeera), grande distribution commerciale (Carrefour), collectivités territoriales (développement de la coopération décentralisée), organisations non-gouvernementales…
QUELLES POLITIQUES DE COOPERATION EN MEDITERRANEE ?
Dès ses débuts, l’Europe en construction a développé des relations avec les pays de la rive Sud. Elles ont d’abord été économiques : les accords commerciaux préférentiels des débuts ont été complétés par des coopérations financières, puis progressivement étendus à de nouveaux Etats du Sud. Plusieurs phases de portée différente pourraient être évoquées (Dialogue euro-arabe, Approche globale méditerranéenne, Politique méditerranéenne rénovée) avant d’arriver à ce qui, en 1995, s’était voulu un tournant stratégique majeur de l’Union européenne (U.E.) : la « Déclaration de Barcelone » sonne comme un puissant signal d’espoir régional. Prolongeant les politiques initiées plusieurs décennies avant, le « Partenariat euro-méditerranéen » (PEM) constitue un double défi géopolitique.
L’U.E. entend développer sa politique de sécurité et de défense tout en élargissant son champ d’expansion économique : la vision d’une d’Europe-puissance est sous-jacente. Pour les pays partenaires méditerranéens (P.P.M.), l’intérêt est d’obtenir un ancrage extérieur indispensable à l’heure où leur développement piétine et la mondialisation s’accélère. Deux points particuliers – politiques – du schéma d’ensemble sont à souligner : la dimension multilatérale de la coopération (la présence de l’Autorité palestinienne et d’Israël) et l’absence des Etats-Unis (pourtant plus que présents dans la région).
Le Partenariat comporte trois volets (politique, économique et socioculturel) qui fixent autant d’objectifs: le développement d’une zone de paix et de stabilité, la création d’une zone de libre-échange à l’horizon 2010, le renforcement des relations humaines et sociales. D’un espace euro-méditerranéen progressivement intégré est attendu un progrès réellement partagé sur les deux rives. Une décennie après, la promesse euro-méditerranéenne n’a pas été tenue. Le Partenariat n’a pas eu les moyens de ses ambitions : l’U.E. s’est prioritairement concentrée sur son élargissement à l’Est sans développer une politique étrangère commune. Les ressources financières pour la Méditerranée ont été insuffisantes et souvent inopérantes, cependant que les P.S.E.M. n’ont pas toujours su se réformer et s’ouvrir. Aucun des grands engagements de Barcelone n’a été respecté. Les conflits et tensions subsistent dans un espace que l’on avait voulu pacifier. La création de la zone de libre-échange euro-méditerranéenne provoque plus de craintes que d’enthousiasmes et ne sera que très partiellement effective en 2010. Le dialogue culturel s’est révélé largement infructueux, hasardeux, malgré des initiatives profuses des acteurs de la société civile. Il faut ajouter l’engagement timide et décousu des pays méridionaux de l’Europe : ils n’ont pas su jouer le rôle de leader rempli par l’Allemagne pour les pays de l’Est. Il faut joindre enfin, après le 11 Septembre, l’interventionnisme accru des Etats-Unis (projet de « Broader Middle East and North Africa »). Ces derniers facteurs ne doivent cependant pas masquer les défaillances propres du Partenariat : européocentrisme, lourdeurs bureaucratiques, carences institutionnelles, complexité des procédures …
L’ambition du « Processus de Barcelone » a de surcroît été contrariée avec la « Politique européenne de voisinage » (P.E.V.) à partir de 2004. Cette politique entendait rénover les relations entre l’Union et tous ses voisins, en distinguant trois zones : Europe orientale, Caucase, Méditerranée. Des « Plans d’Action », documents d’orientation stricte, fixent les mesures techniques et politiques à entreprendre. Sept Etats méditerranéens ont déjà signé un tel plan: la Tunisie, la Jordanie, Israël, l’Autorité palestinienne et le Maroc en 2004, suivis de l’Egypte et du Liban en 2007. La P.E.V. s’est par ailleurs accompagnée de la création d’un programme financier unique : l’ « Instrument européen de partenariat et de voisinage » (I.E.V.P.) budgétisé à hauteur de 12 milliards € pour la période 2007-2013.
La P.E.V. affirme viser à un partage avec les voisins de certains avantages propres aux membres de l’Union (stabilité, sécurité, bien-être). Les coopérations établies sont renforcées, mais en définissant de nouvelles règles. L’Union offre à ses voisins une perspective de participation à son marché intérieur, mais en contrepartie de progrès concrets dans le respect des « valeurs » communautaires (démocratie, droits de l’homme, Etat de droit, économie de marché, développement durable),et d’une mise en œuvre effective des réformes politiques, économiques et institutionnelles.
Un espace s’étirant du Maroc à l’Ukraine présente peu de caractéristiques communes en dehors des retards de développement, d’une démocratisation imparfaite et d’une simple proximité géographique avec l’Union. « Barcelone » d’un côté, P.E.V. de l’autre : sans clarification de leur articulation, une légère confusion sur le projet méditerranéen de l’Union est indéniable (l’Algérie, par exemple, ne souhaite pas pour l’heure s’engager dans la P.E.V.). La ventilation des ressources financières inquiète : elles iront d’abord aux Plans d’action nationaux et très marginalement aux programmes régionaux multilatéraux. En bref, on assiste à une bilatéralisation croissante des relations entre l’Union et des partenaires très disparates.
Même si elle a eu le mérite de ramener l’éclairage médiatique sur la région, la proposition française d’ « Union méditerranéenne » est venue ajouter aux perplexités. Elle a conduit à s’interroger sur le bilan du passé et sur la géométrie à venir de la coopération. Etait-ce une initiative franco-déclaratoire inopérante car non consensuelle et non réalisable ? Une mobilisation intra-méditerranéenne progressive sur quelques dossiers concrets avec l’écueil d’une coopération à la carte, à plusieurs vitesses et d’une polarisation finalement exclusive sur la sous-région occidentale (Europe du Sud + Maghreb) ? Ou bien un projet qui provoque une réaction à l’échelle euro-méditerranéenne, de toute l’Europe et des pays méditerranéens attachés à la vision de Barcelone, et relançant au total stratégiquement la construction d’un pôle euro-méditerranéen ?
LES SCENARIOS POSSIBLES
1. Le scénario tendanciel : une Méditerranée sous tensions
Les orientations actuelles seraient prolongées: distorsions tenant à la globalisation des échanges, méconnaissance des possibilités de croissance liées à la mondialisation, crispations du dialogue interculturel… Accentuation des contraintes climatiques, malaises socio-économiques au Nord comme au Sud, mal-développement….Désarticulation entre villes et campagnes, pauvreté et enclavement des arrière-pays, clivages urbains, émeutes de la faim, montée des extrémismes.…
Avec une gestion sécuritaire de ses relations Sud et des coopérations a minima, la perte d’ambition politique de l’U.E. conduit dans ce cas à un effacement de la Méditerranée sur la carte géoéconomique du Monde…
2. Le scénario par réactions : une Méditerranée à la carte
L’opportunisme l’emporte ici : vers une Méditerranée à géométrie variable… Actions au coup par coup, bilatéralisme stratégique, regroupement thématique sur des dossiers précis (exemple : lutte contre les feux de forêt)… Coopérations renforcées, mais réactives, au gré des circonstances. Le projet d’Union méditerranéenne de Nicolas Sarkozy pourrait s’inscrire dans cette perspective, avec ses risques : par exemple avec une concentration sur le Maghreb et le contournement du dossier proche-oriental. Avec ses limites aussi : la dépollution de la Méditerranée peut-elle être envisagée sans les financements de l’U.E. ? Construire la Méditerranée en vase clos serait au total un pari inopérant : vers une région désordonnée, éclatée, livrée aux opportunismes et aux alliances circonstancielles, avec à terme des présences tierces (USA, Chine…) préoccupantes, avec également le risque d’une bipolarisation du bassin (zone occidentale tournée vers l’Europe et l’Amérique, bassin oriental vers un islam de fermeture).
3. Un scénario mobilisateur : l’Euro-Méditerranée de la confiance
Ce serait là un projet placé sous le signe de la volonté, avec un horizon de long terme et de premiers effets à atteindre dès 2010-2020.
Tous les acteurs et décideurs étant conscients des enjeux et des nécessités d’une coopération multiforme euro-méditerranéenne, identifient plusieurs secteurs stratégiques pour cette coopération : prévention en matière de santé, gestion optimale des ressources hydriques, promotion de la sécurité alimentaire (quantitative et qualitative), intensification des coopérations décentralisées, accent mis sur le désenclavement et le développement durable des territoires ruraux, actions croisées Nord-Sud pour la formation-recherche, promotion d’un tourisme non agressif et respectueux des sites, dynamisation des opérateurs privés avec une recherche de meilleures synergies Public-Privé…
Alors que le futur proche apparaît de plus en plus complexe, menaçant, les malentendus et les craintes pervertissent le débat méditerranéen : il faut tabler sur les inquiétudes pour innover et se mobiliser. Les interdépendances entre les deux rives se renforcent, et l’U.E. a besoin d’un voisinage stable et prospère. Ignorer la Méditerranée serait préjudiciable à de multiples niveaux. Il faut donc – et c’est l’hypothèse du dernier scénario – s’orienter vers une nouvelle mondialisation où les variables humaines, sociales et environnementales seraient aussi déterminantes que les composantes économiques et politiques. En d’autres termes, les dynamiques mondiales imposent à l’U.E. et aux riverains sud de la Méditerranée de s’associer pour ne pas s’affaiblir séparément. Une prise de conscience de ces enjeux est impérative. À propos de l’avenir, une formule de Jean Cocteau est à méditer : il n’y a pas de précurseurs, uniquement des retardataires…
Synthèse réalisée par Robert BISTOLFI, membre du Cercle