attention à cette date qui a été correctement rectifiée
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Régulièrement la justice et la loi sont critiquées pour leur supposée faiblesse à l’égard des enfants qui commettent des actes de violences, aux biens ou aux personnes. Les discours politiques alternent entre fermeté accrue et/ou éducation mieux adaptée pour certaines population d’enfants délinquants. Entre centre d’éducation fermé et prison, le débat reste ouvert.
Certes on est loin des maisons de redressement d’antan, mais la question posée par la mise à l’écart des enfants délinquants, notamment multirécidivistes, violents, voire mal adaptés à la vie sociale, demeure. Elle témoigne de la difficulté de nos sociétés à offrir à ses enfants autre chose que la punition et la sanction lorsque ceux-ci s’éloignent de la norme. D’autant plus que le milieu dans lequel ils sont appelés à se construire ne leur est pas toujours favorable.
C’est à la fois une question juridique et morale. Dans la perspective idéale de Condorcet, l’instruction publique, l’accession à la connaissance et aux savoirs devraient permettre d’éviter une large part des conflits avec la Loi. Mais la réalité nous contraint à reconnaitre que cela ne va pas de soi. Comment faire?