1 – l’espace public comme lieu, ses limites et ses composants
* un espace matériel, physique ayant une forme (du formalisme de la composition urbaine jusqu’à l’informe de l’espace sans signification) ;
*des usages, une mixité de population, des services (publics), des transports (publics), une liberté, une gratuité, une égalité de chacun en son sein..
a) ses évolutions : il est devenu difficile à configurer :
– perte de représentation des valeurs publiques au travers de l’architecture et des bâtiments publics
– perte de projet collectif
– perte de mixité des publics
– instrumentalisation de l’espace : circulation, sécurisation, contrôle, limitations (bruit, attroupement, manifestations), extinction de la fonction de dilection et d’échange.
b) ses limites : la privatisation (galeries marchandes, utilisation privative de l’espace public, « gated communities »); le “non-lieu” (cf. “Non-Lieux, Introduction à une anthropologie de la surmodernité” par Marc Augé)
2 – L’espace public comme parole, comme projet
* espace public : espace laïque
* espace public : espace égalitaire
* espace public : opinion publique (les media)
* espace public : un moteur de l’expression démocratique (syndicats, partis, associations, etc… (cf. texte de Robert )
* espace public : projet global => fragmentation. Le “mondial” produit paradoxalement de la proximité, car le mondial est sans idéologie – ainsi que le marché
= > fragmentation
* la démocratie participative et ses limites : la détermination de l’espace de tous par la proximité ; le citoyen riverain supplante le citoyen de l’universalité et la ville métropole ne parle plus au monde et à l’époque, mais aux usagers et au moment présent (les Halles de Paris et le « choix » du Maire). Trouver le joint entre participation et totalité. Contre la segmentation.
3 – L’espace dématérialisé du débat démocratique
– Internet
– chacun devient le centre d’un espace public à géométrie variable
– étudier le flux d’idées (Blogs, Chat’s) ; un espace comme mouvement
– espace égalitaire