Lettre n°12 : Bilan de fin d’année

L’approche de la trêve estivale est toujours l’occasion de faire le point sur l’année écoulée et de réfléchir au démarrage de celle qui suit. C’est ce que cette Lettre veut faire en espérant qu’elle excitera les neurones de chacun pour envisager une année
2004-2005 encore plus intéressante.
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Nos réunions plénières ont rassemblé régulièrement une bonne trentaine de participants, avec des compte renduréguliers dans la Lettre qui ont été l’occasion de temps d’échanges et de débats, dont on peut espérer qu’ils ont été une manne fructueuse pour tous. Un regret pourtant qui doit nous faire réfléchir, la difficulté que nous avons,malgré la volonté exprimée l’an dernier, à donner suite à ces plénières par une poursuite entre nous de la réflexionsuscitée grâce à la présence et à l’apport d’un intervenantextérieur. Il faudrait sûrement reprendre l’idée, le groupe qui s’est mis en place sur la culture montre que c’est possible. Mais, bien sûr, encore faut-il qu’il y ait des candidats à la prise en charge de ces réunions de suivi.
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Le travail avec nos amis des groupes réunis dans l’Interclubs est fructueux. La tenue de l’Université d’été dont certains d’entre nous sont des protagonistes actifs en sera un signe visible tant sur le plan de la réflexion interne que sur celui de la visibilité externe. C’est sans nul doute par ce genre de manifestations que la présence du
Cercle peut être appréciée. D’autres idées peuvent être cultivées dans cette perspective, je proposerai à la rentrée quelque chose autour de la loi de 1905 sur la Séparation Églises-État, dont ce sera le centenaire.
En tous les cas je suis sûr que les débats de l’Université d’été seront des sources pour la réflexion future du Cercle, nul doute que ceux d’entre nous qui y participeront en feront profiter les autres, dans la ligne du groupe sur les services publics.
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Il est un autre ” chantier ” que nous avons décidé, en assemblée générale puis en conseil d’administration, de lancer, celui de réfléchir sur les ” Dix questions pour le XXIème siècle ” qui nous paraissent importantes. Une réflexion qui pourrait être le corpus d’un ouvrage ou d’une brochure qui serait une bonne ” carte de visite ” pour le Cercle. Force est de constater que nous n’avons guère avancé, malgré les articles de certains d’entre nous qui se voulaient incitateurs. Je suggère que nous profitions
de l’été pour jeter sur le papier quelques réflexions sur un thème qui nous paraît fondamental, avec l’espoir que la somme de ces cogitations éclaire un peu plus le
projet. À moins que celui-ci ne paraisse trop ambitieux …
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De la même manière, j’avais suggéré que chacun d’entre nous se livre à un exercice condorcétien : dire en un recto-verso ce que signifie pour lui (elle), la notion de ” progrès “, soit sous l’angle du concept, soit sous celui de sa lecture dans tel ou tel champ d’application (éducation, bioéthique, économie, technologie…). Apparemment, la panne de l’écrivain ou la phobie de la page blanche à noircir ont pour le moment freiné les ardeurs. Je pense pourtant que ce peut être un bon exercice de dialogue et d’échange entre nous, pour savoir quelle charge émotive et intellectuelle nous mettons sous cette idée qui a été longtemps portée par la gauche française. Alors, que chacun
écrive cet été une lettre sur le progrès !
* Je voudrais terminer cette lettre par un mot personnel. Je crois qu’il est maintenant nécessaire qu’un autre prenne les rênes de la présidence du Cercle pour lui donner plus de force que je ne puis en donner. Je fais ce que je peux, grâce à l’aide de Françoise Le Berre et de quelques uns du bureau, mais je ne peux malheureusement aller au-delà. Alors, prenons tranquillement et sereinement la résolution de régler cette question à la rentrée.
Bonnes vacances à tous et à chacun.

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