Lettre N°49-50, octobre 2020


Cette lettre veut être un lien particulier en cette période inattendue où la crise sanitaire du Covid 19 a occupé les esprits de tous et contraint les corps aussi en interdisant les réunions, les contacts, les mouvements même parfois.
Nous devions débattre de la crise de la santé et de l’hôpital avec le professeur Grimaldi, le 25 mars. Nous l’avons vécue en direct pendant deux mois de confinement total.
Pour éviter que la distanciation devienne un empêchement au débat, le Cercle a mis en place un site forum de dé-bats où plusieurs textes produits par des membres du Cercle ont été publiés. Certains sont repris ici, montrant une diversité d’expériences et de points de vue.

Ils témoignent de la nécessité de continuer à penser pour agir dans ce monde bouleversé. Sur ce site nous avons mis aussi des textes qui nous semblaient bien convenir pour comprendre ce présent qui déconstruit bien des certitudes.

Dans cette lettre vous trouverez les synthèses de deux plénières que le Cercle a tenues en janvier et février, à un moment où l’épidémie apparaissait en Chine mais semblait lointaine. L’une sur la Laïcité par Philippe Portier, un historien spécialiste de cette conception et pratique politique qui a une grande importance en France. L’autre sur l’Algérie, après un an de Hirak, avec Akram Belkaïd, journaliste et écrivain.

La pandémie, comme tout phénomène total, semble faire disparaitre, ou mettre au second plan, les questions sociales et économiques, les conflits et les guerres. Nous savons qu’il n’en est rien en réalité : le présent de la pandémie ne fait pas disparaitre le présent du monde. Il en altère seu-lement la perception, rendant la vie nécessairement plus immédiate, rendant le futur, même proche, flou et incertain, quoiqu’en disent tous les prophètes. C’est ce que le texte de réflexions sur le temps présent propose au débat. Michel Cabirol a produit un long texte sur le changement de paradigme que la pandémie devrait produire : vous le trouverez sur notre site.

Le Cercle Condorcet va s’adapter à ce nouveau monde non voulu.
Nos séances de débats, comme nos groupes de travail, se feront, selon les possibilités en visioconférence ou en présentiel. Nous multiplierons les interventions par écrits, papiers ou numériques. Que ce nouveau monde soit la source de progrès humain reste notre espérance.

Bernard Wolfer président du Cercle Condorcet

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