Pour bien finir le 21è siècle

Table des matières

(1) – Des Terriens par milliards

(2) – Sur l’avenir des guerres

(3) – Mort et renaissance du dollar

(4) – Les sept enveloppes de la Terre

(5) – La Chine m’intrigue

(6) – Un tournoi mondial : FMN contre Etats

(7) – Les USA découvriront-ils le monde ?

(8) – Le BRICS n’est pas un bricolage

(9) – USA-CHINE : la difficile invention de la paix

(10) – Quand l’Europe s’éveillera…

(11) – Les contorsions du système mondial

(12) – Une France fin de siècle…

(13) – La gloire des femmes

(14) – Les grandes eaux

(15) – 22, v’là l’vingt-deuxième siècle !

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{{{A Télécharger en format pdf}}}}


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{{{Robert Fossaert et le Cercle Condorcet de Paris}}}

– {{Robert Fossaert}} – Sociologue et Economiste – a été l’un des membres {{fondateurs}} du Cercle Condorcet de Paris (1987) ; il en était le Vice-Président.

– {{Michel Morineau}}, Secrétaire national de la Ligue de l’Enseignement était alors Secrétaire général du Cercle.

Durant dix-huit années, il a apporté à ce Cercle de riches contributions et continue à nous faire part ses réflexions.

La liste exhaustive de ses ouvrages est consultable sur le net, mais citons particulièrement une « somme » : « La société » qui se décline en 6 ouvrages publiés de 1977 à 1983 (SEUIL).

Citons également comme ouvrage important : « Le Monde au 21 ème siècle : une théorie des systèmes mondiaux » (FAYARD) et « L’avenir du Socialisme » (STOCK).

Consultable sur ce site, le dernier texte qu’il nous fait parvenir :

{{{« Pour bien finir le 21 ème siècle »}}}

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{{{Avant propos}}}

Le 21è siècle n’a que treize ans, mais je lui ai déjà consacré cinq livres :

– en 2003, un « Civiliser les Etats-Unis », né de la sotte réaction de Bush aux
attentats dits du 11/9 ;

– de 2005 à 2007, les deux volumes de « L’Inventaire du 21è siècle » suivis par
– « L’Invention du 21è siècle » ;

– et en 2011, enfin, « Trois essais » respectivement consacrés à « L’automne
américain », à « L’été chinois » et à « L’hiver européen ».

Comme tous mes écrits, ces textes sont librement téléchargeables sur le site canadien :

[« Classiques des Sciences Sociales »->http://classiques.uqac.ca/contemporains/fossaert_robert/fossaert_robert.html]

A peine adolescent, le 21è siècle a déjà manifesté une telle originalité que son analyse a pu être déployée de la sorte, sans redites. Mais, plutôt que d’ajouter de nouveaux grains à ce long chapelet, je vais prendre le risque de raisonner à l’envers, c’est-à-dire de vaticiner sur ses principaux aspects, tels qu’on peut en supputer le développement durant les décennies prochaines. Je ne suis ni devin, ni prophète, donc je vais probablement progresser d’erreur en erreur. Mais l’utilité de ces erreurs sera d’aider le lecteur à mieux réfléchir, chemin faisant, sur la portée de ses actions.

Inaugurant ce siècle en détruisant les tours du World Trade Center, des Saoudiens armés de Boeing capturés en vol ont « obligé » les Etats-Unis à adjoindre à leurs croisades contre le communisme et la drogue, une équipée mondiale contre le « terrorisme», le tout sous les regards soigneusement distraits des « fidèles alliés » de l’OTAN et de l’asthénique ONU. Depuis lors, les Etats-Unis peinent à se désengluer d’un Moyen-Orient qui s’est enflammé; à se détourner d’un « printemps arabe » qui agite tout le nord de l’Afrique ; et à ne pas voir les désordres multiples du reste de l’Afrique. Sans savoir qu’y faire, ils assistent à l’énorme essor de la Chine et aux percées multiples du Sud (américain, asiatique et même africain).
Pour qui passe du politique à l’économique, la « mondialisation » en cours ne répond guère aux espérances étatsuniennes. Une crise financière ravage les banques-à-l’américaine en tous pays et anémie un dollar qui requiert sa dose quotidienne de milliards secourables. Le libre échange tant espéré progresse à pas de géants, au gré de multinationales souvent apatrides. De ci de là, les regains du capitalisme d’Etat prennent de l’ampleur. Un chômage multiforme et récurrent ravive certains protectionnismes. Lec « consensus de Washington », cher aux ânes batés de la haute banque (internationale ou non) est mort avec le 20è siècle, sans héritier.
Le troisième pilier de la vie sociale autour duquel s’entortillent les idéologies de toute sorte vacille lui aussi. Pas seulement parce qu’un nouveau pape peine à réactiver un catholicisme noyé dans une chrétienté divagante; combattu par un islam actif autant que divers; surclassé par des boudhismes et d’autres dires religieux plus tard venus. La diffusion mondiale des savoirs scolaires ou banals, enrichis de travaux scientifiques, techniques, juridiques et de dizaines d’autres variantes dûment appareillées, avive certes les esprits qui pensent vraiment. Mais, présentement, l’essentiel se joue ailleurs, parce que la croûte terrestre, déjà ceinte d’une atmosphère qui devient la poubelle de toutes les industries est désormais cernée par tout un tapis de messages numériques provenant de partout et communiquant à tout un chacun, un flux incessant de dires, d’images et d’autres « idées ».

Economies en désordre, politiques aberrantes, idéologies titubantes : le système mondial est en grand désordre, en ce début de 21è siècle.


L’article complet de Robert Fossaert, “Pour en finir avec le 21 ième siècle” est téléchargeable au sommet de cette page en format pdf


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