En fait, s’il venait à être réellement mis en œuvre, on peut penser qu’il nous ramènerait encore plus en arrière et effacerait bien des acquis dont l’origine remonte au programme du Conseil National de la Résistance. C’est la revanche des « traditionnalistes », et plus particulièrement des « retraités des beaux quartiers », qui sont responsables, pour une large part, des résultats de la « primaire » de la droite.
Est-ce le moment d’accomplir ce bond en arrière, alors que, aux Etats-Unis comme dans de nombreux pays en Europe, monte le mécontentement dû aux méfaits d’une mondialisation mal pensée et contrôlée et aux dégâts provoqués par une financiarisation débridée ?
La gauche saura-t-elle avoir le sursaut nécessaire en mettant fin à ses divisions stériles pour trouver une personnalité capable de contrecarrer ce projet ? C’est une affaire de salut public.